L'article est paru hier dans le Mercury News, notre journal local de la Sillicon Valley. Je fais même partie du nombre de personnes concernés dans cet article. Cet article avait un titre accrocheur mais tellement vrai: Cadre, oui; diplôme, non.
Il y aura bientôt 6 mois que j'ai graduée de la San José State University. Deux milles autres étudiants partagent ce même honneur. Nous sommes tous dans le même bateau. En plus d'avoir des difficultés de trouver un bon emploi payant, nous attendons toujours d'avoir notre diplôme universitaire par la poste.
Depuis juillet dernier, on reçoit des courriels nous disant que le diplôme arrivera d'ici deux semaines. Finalement, il y a trois semaines, le couperet est tombé: j'ai reçue un autre courriel me disant que je devais appeler l'université si j'étais toujours interessée à recevoir mon diplôme. Ben oui, belle niaiseuse! Ça fait 12 ans que j'étudie pour l'avoir mon diplôme et je vais décider que, dans le fond, j'en veux pas du diplôme. Pour qui ils nous prennent?
Quand j'ai rappelée la dame en question, pas de personne qui réponde mais un répondeur. Elle s'arrange pour rappeler quand on est pas là évidemment et laisse un message pour qu'on la prenne en pitié. Un peu plus et je sortais mon violon et une boîte de kleenex pour pleurer. Sur ce message, elle me dit que j'aurais mon diplôme a Noël!
L'article du journal promet qu'on recevra le diplôme d'ici vendredi prochain. Ça, c'est juste la cerise sur le gâteau pour voir à quel point l'université engage une belle gang de "pogneux de cul." Ils aiment ça rien foutre de la journée dans le fond. Quand on travaille pour une union, on peut bien se la permettre sur le dos des autres...
J'ai hâte a vendredi prochain pour voir si le diplôme sera vraiment dans la boîte aux lettres. Histoire à suivre...
Paul Sossaman, un malheureux sans diplôme. Remarqué sur son mur
un beau cadre de 140$ sans le diplôme de San José State University.
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